GÉOMÉTRIE
SOUFFLÉE
GÉOMÉTRIE
SOUFFLÉE
TANGRAM
TANGRAM
IMMERSION
AU VAISSEAU
IMMERSION
AU VAISSEAU
IMMERSION
AU VAISSEAU
GÉOMÉTRIE VARIABLE
LA FORCE DE
L'EXPÉRIENCE
Selon Elena Pasquinelli, chercheuse en philosophie et en sciences cognitives, l’enseignement des sciences aux enfants doit reposer sur l’investigation. L’idée est de laisser l’enfant faire ses expériences et exploiter ses capacités de raisonnement, tout en l’accompagnant avec un plan pédagogique et un objectif précis. La chercheuse s’est davantage focalisée sur les sciences cognitives, des sciences qui se penchent sur la description, l’explication et la simulation des mécanismes dans le cas de la pensée humaine. A travers ses observations et ses expérimentations avec les élèves, elle s’est rendu compte que ceux-ci avaient un matériel naturel et des capacités précises pour faire des sciences. En revanche, même si la science est naturellement inscrite, elle nécessite un effort constant à fournir pour dépasser les limites de la cognition scientifique. Ainsi, pour apprendre les sciences, il est important de connaître les mécanismes du cerveau humain qui permettent d’apprendre. C’est dans cet esprit que l’apprentissage par l’expérimentation est devenu une véritable force dans l’éducation.
Mais si les sciences de la terre ou physiques sont dominantes dans cet exemple, les mathématiques ont plus de mal à trouver leur place dans cette optique d’expérimentation. Il faut alors sortir du champ scolaire et se rendre dans des centres de médiations scientifiques comme le Vaisseau de Strasbourg. Il s’agit d’un centre faisant la promotion des sciences, de la culture scientifique et des techniques d’une manière ludique et éducative, tout en montrant aux différents publics la richesse et la diversité des lois physiques, mathématiques ou encore biologiques présentes dans notre environnement.
En effet, la connaissance des lois de la nature permet d’expliquer les phénomènes naturels, ainsi que de les prévoir. Tout au long de l’année, il propose des animations menées par une équipe d’animateurs à travers des dispositifs et objets fabriqués par leurs soins avec l’aide de techniciens, mais aussi de nombreux éléments d’expositions mis à la disposition des visiteurs qui peuvent les appréhender par le toucher et la manipulation. Une règle d’or est émise : « Il est interdit de ne pas toucher ».
La main à la pâte est une fondation créée en 2011 par l’Académie des Sciences, les Écoles Normales Supérieures de Paris et de Lyon. Il s’agit d’un laboratoire d’idées et de pratiques innovantes cherchant à améliorer la qualité de l’enseignement des sciences à l’école et au collège. Proposant des aides variées aux professeurs, elle crée des supports pédagogiques visant à faire découvrir les sciences de façon plus vivante et accessible par le biais d’expérimentations ludiques. Son équipe est constituée d’une trentaine de personnes dont les compétences tournent autour de l’expertise scientifique, didactique et pédagogique des sciences, mais aussi de la gestion de projets et des nouvelles technologies. Dans le cadre du collège, de nombreux outils pédagogiques sont proposés, axés principalement sur les sciences physiques, les sciences de la vie et de la terre, ainsi que les sciences humaines mais aussi quelques-uns sur les mathématiques. On peut ainsi fabriquer en classe une station météo en travaillant sur la conception d’un thermomètre électronique, ou bien s’amuser à programmer un jeu d’arcade. Ces outils sont proposés généralement en format numérique, avec des activités en ligne à réaliser, ou encore des explicatifs d’activités à réaliser en classe. Le tout repose donc essentiellement sur des documents pensés pour proposer une expérience d’apprentissage différente, basée sur l’expérimentation et la fabrication d’éléments visant à mieux faire comprendre aux élèves les sciences expérimentales et certains phénomènes fondamentaux qui les caractérisent.