GÉOMÉTRIE
SOUFFLÉE
GÉOMÉTRIE
SOUFFLÉE
TANGRAM
TANGRAM
IMMERSION
AU VAISSEAU
IMMERSION
AU VAISSEAU
IMMERSION
AU VAISSEAU
GÉOMÉTRIE VARIABLE
IMMERSION
AU VAISSEAU
Lors d’une après midi, je me suis immergée dans le LOG’HIC² du Vaisseau à Strasbourg, qui se focalise sur la pensée logique, le raisonnement et les mécanismes de résolutions de problèmes. Ici l’idée n’est pas d’apprendre les mathématiques mais plutôt de développer des compétences qui permettraient de mieux les appréhender. J’ai souhaité avant toutes choses me concentrer sur les différents dispositifs qui y étaient proposés, leur logique d’installation puis j’ai cherché à comprendre comment les visiteurs s’appropriaient ces dispositifs, quelles étaient leurs réactions.
Le vaisseau est une véritable ressource d’outils pédagogiques visuels et manipulables pour les enfants. Bien que le LOG’HIC² se concentre davantage sur la pensée logique et le raisonnement que sur l’apprentissage même des mathématiques vues en cours par les élèves, il est intéressant de voir quelles formes prennent les dispositifs, et leur logique d’installation. Le vaisseau a fait le choix d’une scénographie particulière, basée sur la représentation d’une île des mathématiques : la première partie qui correspond à celle par laquelle on entre dans l’espace représente la mer des mathématiques, qui présente des dispositifs mettant en avant certaines notions "abstraites" (le théorème de Pythagore, le mètre cube). Nous pénétrons ensuite dans la forêt des mathématiques, présentant un ensemble de tables et d’assises reprenant les codes de l’arbre et proposant des activités réflexives, logiques qui se travaillent individuellement. Viennent ensuite les cabanes des mathématiques, des structures qui regroupent un ensemble d’activités mettant en avant des notions de base en mathématiques comme les grandeurs, les formes, les quantités et les nombres. Sur un mode ludique et interactif, cette scénographie propose de sensibiliser le jeune public aux formes géométriques, au vocabulaire et aux concepts mathématiques, de leur donner le goût de l’observation, de la recherche et de l’expérimentation. Tout est imaginé pour donner envie à l’enfant de jouer avec ces dispositifs. Sans s’en rendre compte, ils appréhendent des notions qu’ils rencontreront plus tard dans leur parcours scolaire ou qu’ils pourront utiliser, et cette image qu’ils auront peut être gardée en souvenir leur permettra de mieux les assimiler.
J’ai pu constater la formation de petits groupes de travail autour de certains dispositifs. Les enfants tentaient ensemble de réaliser les activités proposées et cela créait une réelle énergie de groupe. Je me suis alors décidée à chronométrer le temps que les enfants pouvaient passer sur les activités et il s’est avéré que lorsqu’ils étaient en groupe, ils y restaient beaucoup plus longtemps que lorsqu’ils se retrouvaient seuls. Il semblerait que le groupe motive davantage les enfants pour comprendre et réussir l’activité, en mêlant leurs différents points de vue. Au final, il s’agit d’une victoire collective.