Pour ce premier sujet de pratique plastique, il nous a été demandé d’amener notre terrain d’expérimentation dans le contexte de la salle d’exposition. Il s’agissait de proposer une installation donnant à voir les différents éléments que nous avions pu récolter. Lors de mes visites au collège Érasme que j’ai souhaité placer au centre de ce projet, je me suis amusée à appliquer un regard très mathématique sur les différentes vues que je pouvais avoir du lieu, et notamment un découpage de formes géométriques que j’y percevais.

Dans un premier temps, je me suis lancée sur une série de photographies de différents points de vues extérieures du collège que j’ai par la suite retravaillés pour y faire apparaître toutes les formes géométriques que j’y percevais. La première expérimentation fut menée sur la fabrication de volumes en papier qui reprenaient ces formes et leur accumulation sous forme de pyramides. Cependant, mon discours initial portait sur une vision exacerbée des mathématiques et non pas sur MA vision personnelle. J’ai donc retravaillé ce projet en m’appliquant à trouver de nouveaux points de vue qui me permettaient de sortir des formes visibles par tous. J’ai donc mis au point trois «puzzles» utilisant certains codes du Tangram, qui reprenaient les formes géométriques sorties  de trois photographies que j’avais réalisées. Par cette installation, j’ai effectué une sorte de répertoire des formes géométriques du collège, obtenu par une vision «mathématique» presque obsessionnelle, et prenant la forme d’objets à portée ludique.
Ce projet demeure timide dans sa présentation, de par sa petite taille et de la qualité des photographies. Peut-être serait il intéressant de lui donner plus d’importance en terme d’échelle et de reprendre de nouvelles photos de meilleure qualité ?